écoute

  • Skype : Macron veut vous écouter

    Skype 800x500

    Qu'en est-il de la liberté du net à l'heure actuelle ? Elle devient de plus en plus chimérique, même si, nous le savons depuis longtemps, la moindre de nos données est croisée, analysée, stockée et revendue ou utilisée par on ne sait qui... enfin, si, on sait, mais chuuuut c'est un "secret state" Cool

    Ceci dit, on est en train de se rendre compte que, en ce qui concerne Skype, les choses sont sur le point de changer... mais cette fois-ci, de manière "légale".

    Le 19 mars, le Conseil des Ministres examinera un amendement possible à la loi sur le renseignement (lié au dispositif Macron), pour faire de Skype un "opérateur téléphonique".

    Vous me direz, oui et alors ?... ça va changer quoi pour l'utilisateur ? Rien de visible en tout cas. C'est juste, qu'en tant qu'opérateur, il sera possible au Gouvernement, de mettre les uilisateurs, légalement sur écoute.

    Pour la France, de telles mesures se justifient en cas d’urgence ou en cas de menace contre la sécurité du pays... on se souvient tous du 11 janvier 2015... depuis, les mesures pour lutter contre le terrorisme s'accentuent ou tout "devient possible" sous cet étandart.

    Le terrorisme permet tout... mais doit-on pour autant tout tolérer ? Non, bien sûr que non, car on sait qu'il va y avoir des dérives. La Loi permettrait simplement de légaliser une activité bien réelle.

    Il est vrai que les terroristes passent des appels par Skype pour préparer leurs opérations...

    Alors, on fait quoi ? on change "d'opérateur" et on va passer en open-source ?... mais ils finiront bien par nous pondre une loi pour contrer l'open-source un de ces quatre.


     

  • Vodafone : un service sur écoute

    Vodafone : deuxième opérateur mobile mondial

    Allez, encore un qui, cette fois, fait un "mea culpa"... enfin, il avoue juste, mais c'est déjà bien, qu'effectivement, les Gouvernements, écoutent les conversations privées de ses clients...

    Exit le principe de la protection des données de la vie privée inscrite dans les conventions internationales, du moment que les différents gouvernements donnent l'ordre de communiquer les données... sinon, hop, on perd le marché...

    Donc, entre respect de la vie privée et bénéfices... le choix fut vite fait.

    Vodafone insiste sur le fait que "il lui est légalement interdit de dévoiler les détails des dispositifs d'écoute, tandis que dans d'autres, implanter un système d'écoute est une obligation formelle inscrite dans la législation du pays".

    L'écoute est quand même présente sur 27 de ses marchés, ce qui n'est pas rien...

    On cite toujours : "de notre point de vue, ce sont les gouvernements - et non les opérateurs de communications - à qui incombent la tâche primordiale d'apporter une plus grande transparence concernant le nombre de requêtes officielles aux opérateurs".

    Snowden n'a pas fini de faire parler de lui et son ombre plane toujours, vu que maintenant, on se dit "responsable, mais pas coupable"... on fait ce qu'on nous dit de faire, sinon, on nous coupe les marchés et on va devoir licencier... en gros... la liberté est bien faible au regard du profit qu'elle permet d'engranger...